Découverte et sciences

La disparition brutale de Serge Aubert affecte très lourdement l'équipe, qui était guidée par un directeur souriant, ouvert aux discussions, rigoureux et attentif. Il nous impressionnait par sa faculté à intégrer autant d'informations d'où qu'elles viennent, et à déployer autant d'énergie en communication. Même débordé par les tracasseries administratives, il accueillait courtoisement les étudiants en recherche d'un stage, en prenant le temps nécessaire pour répondre aux questions. Le matin on pouvait le voir de bonne heure désherber une rocaille du Jardin avec l'équipe, et l'après-midi s'entretenir avec la Présidence de l'Université, tel était son lot.

Il a non seulement maintenu en vie le Jardin durant ses années de direction, mais il l'a aussi embelli et a su porter à bout de bras, parfois contre vents et marées, les grands projets qui sortent aujourd'hui de terre. Ce n'est que très récemment que la Galerie de l'Alpe a vu le jour, après 10 années de préparation, de persuasion, de ténacité. Merci Serge. Les enfants qui visiteront l'exposition grandiose, les grands qui admireront la Meije depuis la loggia, les chercheurs et étudiants qui réaliseront leurs expérimentations au nouveau laboratoire t'en seront d'autant plus reconnaissants.

La semaine dernière, tu te battais encore pour que les serres, d'un concept original, prennent leur place dans le paysage du campus de l'université de Grenoble.

Merci Serge pour ta réussite à intégrer le jardin du Lautaret dans un réseau européen de plateformes d'étude des écosystèmes. Il y rayonnera grâce à toi à son juste niveau. 

Merci Serge de nous avoir fait confiance. Ne t'inquiète pas là où tu es pour l'avenir du jardin du Lautaret. Tu connais bien notre équipe qui est soudée, celle que tu as mandatée pour mener à bien les objectifs de réussite et de pérennité du jardin.